Vendredi 17 juin 2011
Le réveil ne sera pas aussi magnifique que prévu étant donné qu’il aura lieu à environ 4H du matin à cause d’un orage et d’une pluie diluvienne.
Nous ouvrons en grand les rideaux pour voir ce déluge. Il y a des éclairs à peu près toutes les 3 secondes. Le tonnerre craque comme jamais et la pluie forme un rideau. On distingue à peine les falaises qui sont en face. L’orage durera environ 2H.
La pluie ne cessera que vers 11H du matin, heureusement elle sera beaucoup moins forte. Cette pluie aura été assez impressionnante. Le bateau quant à lui n’aura même pas bougé d’un poil.
Le réveil fini par sonner. Le cours de thaï chi est à 6h45 mais comme il pleut, on dort encore quelques minutes pour partir déjeuner plus tard.
Après quelques viennoiseries, direction la grotte des surprises. C’est une grotte assez importante par la taille, elle serait la grotte à voir à Halon bay. Après 45 minutes de visite nous remontons à bord.
Nous rassemblons nos bagages et prenons un brunch le temps du retour au port. Le choix est assez varié. Baptiste goûte la soupe vietnamienne mais sera déçu. Les fruits sont toujours aussi bons.
Nous finissons par échanger quelques mots avec des français qui nous conseillent 1 ou 2 croisières sur le Mékong. Certains d’entre eux étant voyagistes et un autre accompagnateur au Vietnam.
Une fois au port nous attendons notre minibus qui nous ramènera à l’hôtel à Hanoï.
Nous échangeons avec 2 français venus entre amis faire le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande. Ils font le trajet inverse de nous + la Thaïlande. On s’échange des conseils sur notre parcours.
Nous prenons le bus pour presque 4H direction Hanoï. Le trajet retour se passe sans encombre si ce n’est quelques freinages brusques. Le bus fera comme à l’aller un arrêt à mi-parcours dans une boutique qui vend des produits artisanaux.
Nous arrivons enfin à l’hôtel, nous leur demandons de garder le gros sac à dos pour partir en ville une dernière fois avant le départ.
Ils nous servent un verre d’eau et une rondelle de citron mais ne sachant pas d’où provient l’eau, on s’abstiendra de la boire. Nous en sommes quand même au 4ème jour et toujours pas malade.
Nous partons voir le jardin botanique au nord de Hanoï.
Après une multitude de croisements traversés, nous arrivons devant le jardin où se trouve le mausolée d’Ho Chi Minh.
Devant le parc et le mausolée, il y a des gardes armés, une ligne blanche tout du long et des panneaux écrits en vietnamien. On ne comprend pas mais on sent que l’on n’a pas intérêt à mettre un pied de l’autre côté de la ligne.
Je m’approche droit sur la ligne et m’arrête net, Baptiste à peur que je me retrouve en prison, le garde nous regarde discrètement.
Nous contournons le parc mais tout est fermé par des barrières. On continue mais on commence à se demander si ça vaut le coup. Derrière cette barrière il n’y avait que des bâtiments officiels (palais présidentiel et bâtiments pour le premier ministre).
Nous laissons tomber le jardin botanique mais comme nous ne voulons pas faire ce chemin pour rien, on continue et nous passons devant un lac.
On longe un bout du lac et on aperçoit des canards et plusieurs bateaux restaurants. Nous décidons d’aller faire un tour de canard pédalo pour 80 000 VND (4$) nous avons 1H.
Sympa, il fait plus frais sur le lac, plus calme, par contre qu’es ce que l’on est mal installé ! Ils sont petits ces vietnamiens.
On traverse le lac pour voir le grand sofitel sur l’autre rive et une pagode très haute.
On revient et on négocie des paquets de chips et une noix de coco, (pas terrible, pas frais, mais bon c’est sympa quand même).
Tous les locaux sont de sortie dans les parcs et font du badminton. Pourquoi du badminton ? on ne sait pas.
Nous voyons quelques restaurants près du lac, on décide de continuer pour voir ce qu’il y a mais nous revenons sur nos pas pour opter pour un restaurant qui nous propose 1 buffet pour -10$/pers.
Les gens sont plutôt jeunes et bien habillés, le buffet propose un large choix, des trucs bizarres, à bon aspect, bon goût, mauvais goût, texture étrange mais dans l’ensemble chacun y trouve son bonheur, il y a même un côté réservé aux spécialités vietnamiennes.
On met un peu de temps à comprendre le principe du repas à la vietnamienne (que nous avons pourtant déjà pratiqué à la pagode des parfums) : prendre une assiette pour y mettre plein de nourriture, faire ça avec 3-4 assiettes et les poser au milieu pour taper dedans.
C’est sympa, bon service et les plats sont très différents, on n’arrive même pas à tout goûter.
On se sert, on prend un peu de spaghetti bolognaise pour voir quel goût elles ont ici et une fois à table on se demande comment peut-on manger des spaghettis avec des baguettes. Cependant ce fut le moindre de nos souci en comparaison avec le riz basmati qui n’est pas collant.
Au bout du 4ème ou 5ème essai et échec (3 grains de riz à la fois) je vois le petit rire du serveur qui se dirige vers le buffet. J’ai une impression bizarre comme quoi ça me concerne, Baptiste reste dubitatif devant ses baguettes et son riz.
Notre impression se confirme, le serveur me tend une cuillère à soupe. J’accepte un peu gênée mais comme j’ai envie de le manger ce riz, tant pis.
On a beau essayer d’imiter les autres avec les baguettes, certains aliments restent difficiles comme les gros bouts de viande que l’on ne peut pas couper ou la soupe vietnamienne. Allez manger ¼ de tranche de pastèque à la baguette !!! Celle-là sera mangée à la main.
Nous rentrons ensuite vers l’hôtel, Hanoï à son petit charme le soir aussi, toujours autant de bruit mais une agitation permanente dans les rues.
On s’arrête sur une place où les enfants dansent, font du roller et pour les plus jeunes c’est petite voiture électrique.
Traverser les rues d’Hanoi la nuit (le soleil se couche vers 18H30) c’est comme être un lapin qui veut traverser l’autoroute.
Il faut se lancer en espérant que les véhicules nous évitent.
On peut en effet attendre des heures sur le trottoir ou alors faire des détours et trouver des feux pour piétons (ceux-ci sont très rares et ne sont pas respectés).
Nous rentrons à l’hôtel attendre le train de 23H pour Hué by night.
Un chauffeur vient nous chercher pour nous emmener à la gare, un employé de l’hôtel nous accompagne. Le pauvre petit vietnamien qui porte le sac de Baptiste, on a de la peine pour lui et tous ceux qui portent nos sacs.
Taxi climatisé, au compteur 850m. Pour ça, on aurait pu le faire à pieds mais rappelons que les vietnamiens ne marchent pas.
A la gare il y a un monde fou, c’est impressionnant sachant qu’il est 22H. Aucun panneau d’affichage pour le train si ce n’est un panneau en vietnamien.
L’employé de l’hôtel nous fait asseoir et s’assoit avec nous à notre grande surprise. Il prend même un ticket spécial pour nous accompagner jusque dans le train.
Nos chiffres de tickets étant 5 et 7 sachant qu’on nous a dit que c’était des box de 6, on se demande si on sera dans le même box. On ne sait pas trop à quelle heure il arrivera, 9h ou 10h du matin.
Une voix parle dans les hauts parleurs et les ¾ des personnes se lèvent et se précipitent. Notre accompagnateur ne bouge pas. Après tout il n’est que 22h15 et on part à 23H.
Il finit par se lever, il s’agit bien de notre train, il monte dans celui-ci et dépose nos bagages dans notre cabine.
A notre grande surprise il n’y a que 4 lits, nous sommes dans la même et il y a 2 autres personnes, des touristes, un jeune couple venant d’Ecosse.
Le train partira peu de temps avant 23h et là on voit sur une affiche qu’il arrive à 10h50.
Parlons du train.
Comment décrire son état ? Vieux, lent, qui bouge beaucoup. Un couloir par wagon et des cabines alignées qui ferment quand même à clé. Pas de fenêtre qui s’ouvre mais comme il est climatisé ça va. Nous échangeons quelques mots avec nos colocataires sur nos trajets qui sont pour l’instant identiques. Chacun lira quelques lignes puis au dodo car le soleil se lève tôt et nous réveillera car les rideaux ne seront pas suffisants.