Los Angeles
Soleil, étoiles et plage de sable fin
Le seul jour un peu frais du voyage
> Réveil matinal pour Baptiste, il est pressé d'aller à Beverly Hills et Santa Monica. Nous voulons aussi aller à la plage et il fait beau soleil, mais un peu frais. Et les prévisions TV ne sont pas optimistes pour l'après- midi.
> Pour aller à Beverly Hills, il faut prendre le bus, mais on ne trouve jamais de plan des lignes sur les arrêts de bus, ni les horaires. Il faut se renseigner dans les « informations center » ou récupérer les plans dispos dans les bus. La veille on a entrevu un plan et repéré un Express qui va directement sur la plage à Santa Monica. La rue empruntée, est une rue au sud de Sunset. Nous partons donc à la recherche de l'arrêt. Et après quelques minutes de marche, on a l'impression d'être dans des quartiers pauvres... C'est sale et un peu délabré. Le quartier fait Mexique, avec beaucoup d'hispaniques et des inscriptions en espagnol sur certains magasins. On fait un peu tâche dans le paysage. Et tous les gens qui attendent le bus nous regardent de haut en bas... un peu gênant (et flippant) quand on attend pendant 25 minutes sans bouger.
Les arrêts passent et le paysage change, les palmiers sont entretenus, les espaces verts apparaissent et les voitures sont de plus en plus luxueuses !
Beverly Hills, nous voilà !
> On descend au niveau des parterres fleuris avec des oiseaux de paradis de Beverly Hills. La transition est flagrante entre le départ et l'arrivée. Ici c'est propre et cohérent. Avons nous changé de ville ? Après un petit tour dans un quartier résidentiel, nous prenons Rodeo Drive. Beaucoup de magasins de luxe. C'est très chic et très beau, mais peu de chance de dépenser son argent : tout est hors de prix ! Les magasins n'étaient pas encore ouverts au début. La plupart n'ouvrent qu'à midi : vous voyez les stars se lever à 6 h du mat vous ?
L'architecture rappel un peu celles des villes européennes. Un mix entre charme français et italien.
> Au moment de repartir en direction de Santa Monica, une question importante se pose : quel bus prendre ? Et surtout où ? On trouvera un arrêt qui apparemment nous amènerai jusqu'au "Pier" un peu en dessous des rues piétonnes de Santa Monica. Le bus arrive, on paye et... une dizaine de pâtés de maisons plus loin, le bus stop et le chauffeur crie « last stop, everybody's out ». Nous n'étions pas les seuls touristes dans le bus et étions à l'évidence tous surpris. On est au beau milieu de buildings, mais où ? Après une petite galère à rater 2 bus, car nous ne sommes pas du bon côté du carrefour à chaque fois (oui, car bizarrement, ils placent un arrêt de bus de chaque côté. Résultat quand tu ne sais pas, tu attends bêtement d'un côté un bus qui s'arrête de l'autre coté à l'arrêt que tu n'avais pas vu !).
La promenade et la plage de Santa Monica
> La galère sera de courte durée, car un autre bus arrive et nous emmène. Nous sommes au niveau de la 3 éme promenade. Enfin une rue piétonne dans cette ville. Sur 3 blocs, une ambiance très balnéaire et touristique avec des animations. C'est sympa et bien surveiller (plein de voitures de polices). Faustine fera encore un peu de shopping dans les magasins qui borde les rues avec les restaurants. On se décide à manger dans l'un d'eux, car il nous reste pas mal d'argent et que nous partons demain. Un petit restaurant italien. On mange bien, mais le service n'est pas extra.
Il est 3 h et nous partons en direction de la plage. Le sable est bien moins chaud que jeudi, lors de notre arrivée à LA. Faustine se demande si son maillot va lui être utile, mais comme il y a du soleil, elle fera bronzette pendant deux petites heures. Je vais me baigner cette fois. Il y a pas mal de vagues et assez peu de baigneurs. Je croise une vedette des secours à quelques dizaines de mètres (comme dans la série, un horboard jaune). Je déambule un peu sur la plage et retourne me promener sur le Pier, avant de retrouver Faustine qui admire les vagues. Elles sont assez grosses, mais c'est la façon dont elles s'agencent qui rend le phénomène impressionnant : les vagues sont nombreuses et fusionnent parfois formant une grande vague. Au moment où elle arrive sur la plage, elle percute une dune de sable qui la « renvoi » vers la mer. Ainsi elle vient percuter la vague suivante qui arrivait et cela forme une petite explosion, créant un véritable mur d'eau qui se déplace parfois de droite à gauche sur tout le long de la côte dans un bruit de tonnerre. Faustine veut retourner dans la rue piétonne pour refaire des magasins avant de rentrer.
Nous avons du mal avec les bus aujourd'hui...
> Chargé de nos emplettes et serviettes de plage, nous nous remettons en quête d'un bus pour le retour. On cherche un Express pour aller plus vite. Je suis persuadé de croisement où nous devrions aller et nous marchons pour le rejoindre...mais il n'y a pas d'arrêt. Nous revenons au point de départ. On s'échauffe un petit peu (fatigue + tongs + sacs + nuit qui tombe). On verra quand même le soleil se coucher sur la côte. On voit un bus passé (la ligne 4) et on le suit et trouvons l'arrêt. C'est aussi l'arrêt de l'Express 704 ! Incompréhension, l'Express passe devant nous et ne s'arrêter pas ! Le prochain est dans 30 min... On décide de prendre le local 4, à défaut d'attendre. Après 45 minutes à s'arrêter toutes les 30 secondes, on arrive enfin au point de départ du matin. C'était un peu flippant le matin en journée, alors la le soir... Pas un chat, tout est éteint, les rues sont mal ou pas éclairées. On marche vite pour revenir à l'hôtel. On s'arrêtera juste pour acheter un petit Guacamole Burger (trop bon, définitivement mon préféré). On se couche en regardant un nouvel épisode de Desperate Housewives, toujours aussi fatiguant avec des pubs toutes les 5 minutes. Dernière nuit à LA, en Californie et aux Etats-Unis.
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