Séquoïa National Park

Une journée chez les géants


La découverte des anciens

Les sequoias
>  Après un petit-déjeuner avec des gâteaux de la région et une machine à gaufre à l'hôtel, nous partons vers Séquoia parc : 20 $ pour une voiture. Le parc est très agréable et un peu moins fréquenté que Yosemite. Il y a aussi beaucoup plus d'arbres et des vallées plus facilement visibles et accessibles qu'à Yosemite. Au coeur du parc on découvre des arbres extrêmement grands sur les bords de la route : les premiers Séquoia géants (Sequoiadendron giganteum). Nous recroiserons à plusieurs endroits du parc, d'autres touristes qui partageaient notre hôtel la nuit dernière. Quelques petites balades assez courte, mais calme permettent de se rendre aux pieds des plus grands ou plus gros séquoia.

Le général sherman
>   Nous irons d'abord voir le Général Sherman, très large, mais pas très haut. Près de 1500 mètres cube de bois dans un seul arbre. Cela fait beaucoup de bois de chauffage : d'ailleurs, la forêt a été classée parc national en partie pour éviter l'exploitation de ces arbres. Ces arbres sont millénaires (2200 ans pour le General Sherman).

>  C’est au tour du General Grant de croiser notre route. Une de ses branches est tombée il y a quelques années, de la taille d’un très gros noyer. Après avoir récolté quelques informations sur la reproduction par le feu et les dangers de la foudre pour ces arbres, nous croiserons quelques cars de touristes français avant de quitter le parc.


Une longue route entre sapins et citrons

La route du retour
>   La route que nous choisissons est une route secondaire très agréable pour le calme (pas une voiture croisée pendant 30 miles). En revanche, il s'agit de route de montagne avec un nombre incroyable de lacets (attention pour les gens malades en voiture). Arrivée sur le plateau, nous traverserons des champs entiers de citronniers pendant plus d'une heure. Puis se sera des champs d'olivier. Ce sont des régions très agricoles avec des petites villes qui font penser un peu au Mexique. La population est majoritairement latino, ce qui est surprenant compte tenu de la distance qui nous sépare de la frontière mexicaine. Les maisons sur le bord de la route sont de moins en moins nombreuse, une ou deux tous les 20 km. Peu de bétail, mais quelques écureuils et biches sur les bords de la route.
Notre route quasi désertique
Plus de maisons, plus de réseau et la montagne qui redémarre : nous sommes vraiment seuls, c'est assez agréable, mais un peu flippant. Le problème c'est que la situation dure et que nous devons appeler le motel pour confirmer la nuit de ce soir. On finit par retrouver du réseau après un petit moment près d'un village. On passe à côté du lac Isabella (à moitié vide aussi), mais ne nous arrêtons pas, car il faut presque nuit et que nous ne sommes pas arrivés. La route redevient déserte avec des petits arbres et une multitude de cactus sur les coteaux des collines. Nous finissons par rejoindre la route 395 en direction de Lone Pine, pour faire 50 miles tout droit vers le nord.


Dow villa motel

>   Le motel est à l'entrée de la ville. En fait, les autoroutes ne fonctionnent pas trop comme chez nous : en France, on contourne les villes avec un périphérique, mais en Californie, l'autoroute traverse les villes en plein centre. Il s'agit de la route principale, où la limitation de vitesse se réduit à l'approche de la ville. Le Dow villa Motel, dispose d'une piscine, mais comme pour la énième fois nous n'en profiterons pas à cause de notre arrivée tardive. Il fait assez froid dehors (25° F), et encore plus froid dans la chambre avec une sorte de climatisation collective. Le motel est assez simple et vieux. La nuit sera assez fraîche.



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Vendredi 26 septembre 2008






Carte de Séquoia national Parc