Lundi 20 juin 2011
Réveil difficile vers 7H, après rangement de quelques affaires, nous descendons petit déjeuner.
Départ 8H pour Hoi-an, quelques étapes nous attendent avant d’y arriver. Le chauffeur est là, belle voiture (4x4) mais on a l’impression que la clim ne fonctionne pas. De toute façon il finit par ouvrir sa fenêtre donc ça ne sert à rien.
Nous faisons une escale à Lang co, une plage de sable fin. Enfin une plage, l’air n’y est pas trop humide, l’eau est plutôt bonne. Nous approchons les barques des pêcheurs, nous marchons dans l’eau mais on ne s’installe pas car on va à Hoï-an et plusieurs jours de plage nous attendent.
Par contre le chauffeur ne nous arrête pas au bord de mer mais dans un complexe hôtelier. On se demande pourquoi. Il nous indique la direction de la plage. Nous devons traverser le bar d’un hôtel, un peu bizarre mais les serveurs n’ont pas l’air étonnés.
La plage est belle mais il y a pas mal de déchets (comme partout au Vietnam).
Nous repartons à la voiture mais le chauffeur n’est pas là. Nous le cherchons, nous rentrons dans la boutique à côté qui vend des bijoux et des sculptures. Après avoir tout traversé, on le voit attablé avec d’autres chauffeurs. Il nous voit, nous regarde. On est obligé de lui dire d’y aller.
Par contre sur la route, il ralentit pour qu’on prenne des photos, nous dit où nous sommes. Nous nous arrêtons ensuite à Hai ban pass, une vue en haut des montagnes sur la plage et la lagune tout en bas.
Evidemment il y a des commerçants ambulants qui nous accostent. Nous répondons non pour la énième fois, on finit par les ignorer tout en s’éloignant.
Après quelques photos, nous partons direction Hoï-an.
Le chauffeur nous propose d’aller voir les montagnes de marbre. Nous acceptons.
Il se gare dans l’entrée d’une échoppe, une jeune fille nous conduit au pied de la montagne. Evidemment c’est payant. Nous montons les nombreuses marches, tout est en marbre autour de nous, il y a des statues immenses en marbre. Nous passons d’1 grotte à 1 pagode et ainsi de suite.
La descente de la montagne n’est pas au même endroit, ce qui fait que nous passons dans une rue bordée de marchands qui vendent des sculptures en marbre. Va ramener un bouddha géant de plusieurs centaines de kilos !…
Nous rejoignons notre chauffeur pour repartir, il est assis dans la boutique où l’on s’est garé. Il ne se lève pas, on attend, la vendeuse nous accroche pour vendre ses trucs en marbre, elle veut que l’on visite. Nous disons non 1,2 puis 3 fois.
Comme le mec ne se lève toujours pas, on finit par rentrer, faire un tour vite fait. La femme nous suit et veut nous vendre tout ce qu’elle a.
On dit non pour tout et insiste en disant que l’on peut prendre même un petit objet.
On sort de la boutique, le chauffeur ne se lève pas. Voyant qu’elle n’obtiendrait rien de nous, elle regarde le chauffeur et lui dit quelque chose en vietnamien.
Il se lève donc et on repart. Il ne va pas falloir qu’il nous fasse ça à chaque fois car ça ne nous intéresse pas du tout. On le paye pour nous transporter et non pas pour nous faire faire les boutiques souvenirs.
Nous arrivons enfin à Hoï-an.
Comme à son habitude le chauffeur s’arrête dans un complexe hôtelier, pire que ça, avant à l’entrée de la ville, il ralenti et nous propose de manger dans un restaurant. Ce sera encore non, ce n’est pas ce que l’on veut. Il se gare donc dans le complexe. On part en direction du centre-ville.
Très bonne surprise pour Hoï-an, centre-ville traversé par une rivière, les rues sont censés être piétonnes + vélos. Evidemment il y a quelques scooters qui ne respectent rien mais la plupart du temps ça va.
Il y a beaucoup de bar, restaurants, boutiques… (Vêtements, bijoux, souvenirs), marché.
Les rues sont propres, les commerçants attentifs au client. Il y a beaucoup de touristes, d’ailleurs on mange souvent aux mêmes endroits. Nous suivons le conseil du guide pour un restaurant au bord de la rivière. Il y a déjà 2 couples de touristes. Le temps d’être servis, 4 autres couples viennent se rajouter. Il ne reste plus qu’1 table de libre.
Nous restons en ville environ 2H30.
Nous voyons quelques ouvriers fabriquer des pièces en bois, du tissage ou encore des lampions. Après un repas plutôt correct, (pas le meilleur du voyage) et un petit verre dans un bar pour se rafraîchir de cette chaleur étouffante, nous repartons voir le chauffeur pour China beach. Quand on arrive il nous propose de manger au complexe hôtelier, ce sera encore non. Décidément !
China beach n’est pas très loin, nous y arrivons rapidement. La plage est une très longue bande de sable sur plusieurs kilomètres et des dizaines d’énormes complexes hôteliers sont construit, en construction ou en projet.
On arrive par une petite route cabossée avec un bar de rue au bout. Le chauffeur nous dit qu’une heure c’est déjà bien, il a de la route après pour rentrer. Décidément il fait chier jusqu’au bout. Le problème ici est que les choses sont sujettes à appréciation !
Nous avons loué les services d’un chauffeur pour la journée pour qu’il nous dépose loin de Hué donc supplément ok mais combien de temps dure une journée ?
On fera un peu bronzette au soleil après avoir regardé les pêcheurs remonter un filet et des ouvriers finaliser des jardins d’un hôtel de luxe. 4,5 américains jouent au frisbee sur la plage.
Nous restons 1H20 à peu près, pleins de gamins et de familles arrivent sur la plage pour se baigner et jouer dans le sable. 100 à 200 personnes en 15 min. Chose étrange, ils se baignent tout habillés. Les hommes gardent leur pantalon et les femmes gardent haut et bas.
On revient avec le chauffeur vers Da nang, on traverse la ville avant d’arriver à la gare : grosse ville et les quartiers que nous traversons sont assez luxueux. Grands hôtels, complexes sportifs, appartements gigantesques, rues propres, ça change !
La gare est dans un quartier habituel du Vietnam, rue encombrée par les marchées et scooters.
On va se balader avec nos sacs sur le dos pour trouver de la nourriture, on passe devant quelques restaurants avant de trouver une «Bakery».
Les gâteaux sucrés et salés sont à des prix très raisonnables, 4000 à 6000 VND, on en prend quelques-uns pour les déguster près d’un plan d’eau proche en regardant les enfants jouer au foot et les petits dans des voiturettes électriques.
Les gâteaux salés sont excellents, les sucrés sont un peu plus fades mais originaux.
On part à la gare de nuit, il reste 2,3 heures à attendre avant l’arrivée du train. Voyage avec les autochtones cette nuit, cabine climatisée 6 couchettes.
Sur le panneau on voit 2 horaires assez proches à Da nang 21h30 et 21h45 environ, on demande à quelqu’un qui se renseigne mais elle comprend mal l’anglais. On essaie de demander au guichet mais elle répond à côté. Tant pis, on essaiera de ne pas se tromper de train.
1h30 plus tard je me demande si ce n’est pas l’heure d’arrivée du train et de l’heure de départ qui est notée car Baptiste dit que le train arrive 15 minutes avant. Comment se retrouver comme 2 cons alors que c’est tout simple.
Le train est repoussé deux fois pour avoir au final 1H de retard. Cette fois-ci on voyage avec les vietnamiens (en hard bed). Tout le monde dort dans notre cabine quand nous arrivons (23H). Il y a 4 enfants, 1 fille la mère et un papi.
Pas évident de se hisser avec le sac à dos sur le level 3 de la couchette. En tout cas il ne faut pas être claustrophobe car on pourrait presque toucher le plafond (avec un néon) du bout du nez.
2 personnes de la cabine se réveillent et se préparent des soupes de pâtes chinoises (toujours à 23h).
La nuit est assez dure (et oui c’est des hard bed). En fait un tatami bien dur sur une planche de bois. Ce sera court aussi.
On trouve encore un exemple flagrant d’un « je fais ce que je veux sans me soucier des autres ». Et dire qu’à force d’entendre les médias je m’étais convaincu que les sociétés dites du nord étaient très individualistes…
Ici il est 5H du matin, rien à faire que des gens dorment dans la cabine (pas que nous d’ailleurs), vas-y que j’ouvre les rideaux, j’allume les néons (juste devant nos têtes),je prépare ma bouffe de merde qui pue à 2 bornes, je joue avec les gosses pour les faire gueuler, je parle au téléphone comme si une tronçonneuse fonctionnait à côté…
L’hallu tout simplement.
Quand je repense au regard qu’une de ces personnes m’a lancé à 23h quand nous arrivions car j’ai laissé la porte de la cabine ouverte pendant 2 minutes.
Ah oui, les autres exemples, à pied, je passe même si tu es déjà engagé et que je dois te pousser pour passer.
En scout je mets des œillères, je vais là où je dois aller et c’est tout ce qui m’importe, vous regardez pour ne pas me rentrer dedans.
Le plus drôle à l’hôtel, si on arrive à deux en même temps pour passer une porte, c’est le groom ou le serveur qui passe le premier quitte à bousculer.