Angkor


Samedi 2 juillet 2011

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Après le petit déjeuner direction Bantey sres. Temple situé à 30kms d’Angkor. Le temple n’a rien de plus que les autres mais la route est sympa d’après ce qu’ils disent. La route est bordée de palmiers et diverses arbres.
A quelques mètres, derrière la végétation il y a toutes les maisons qui sont alignées. Elles ne ressemblent pas à celles du Vietnam qui sont étroites, elles sont de tailles variées mais surtout sur pilotis + ou – haut. Certains y stockent des branches, d’autres y ont leurs hamacs.
Tous les cambodgiens se reposent dans les hamacs, on en voit partout. Peut-être es-ce dû à la mousson pour éviter que la boue (eau + terre rouge) ne rentre dans les maisons ou simplement éviter que les animaux en liberté ne rentrent.

Sur le chemin, nous voyons beaucoup d’écoles. On demande au chauffeur si c’est grâce au tourisme et l’argent que ça rapporte et du fait que les nombreux travailleurs dans le domaine du tourisme (chauffeur, guides, hôteliers, resto…) doivent mettre leurs enfants à l’école.
Il nous dit que c’est simplement le gouvernement, que ça n’a pas de rapport avec le tourisme. (Baptiste croyait qu’il n’y avait pas d’école au Cambodge). On a vu beaucoup d’enfants travailler avec leurs parents dans les boutiques. On lui demande pourquoi les cambodgiens parlent aussi bien anglais comparé aux vietnamiens qui le parlent très mal.

Il nous dit que dans les écoles on leur enseigne l’anglais et le français. On lui demande s’il parle français, il nous dit qu’il le comprend mais ne le parle pas. Pour lui c’est beaucoup plus compliqué que l’anglais.

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Là on se regarde et on se demande si on n’a pas dit de conneries en Français qu’il aurait pu comprendre. Nous arrivons au temple.
Les gravures sont très bien conservées, au début l’accès des portes est normal. Par contre l’accès au centre ce sont des petites portes d’1m20/30.

Nous faisons le tour rapidement puis nous prenons le chemin de terre qui le contourne pour revenir. Il y a un embranchement avec une autre route, nous le prenons, il y a un ponton qui s’avance sur une rizière. On s’arrête quelques minutes puis on reprend notre chemin. On y voit des milliers et des milliers de fourmis. Il y a plusieurs fourmilières géantes.

On s’apprête à rejoindre l’accueil du temple quand un jeune nous accoste pour des cartes postales. Impossible de s’en défaire. On a beau lui dire non, déjà envoyées, non, non, non, on a dit non. Rien n’y fait, il reste là à déballer son discours de vendeur. Il nous collera jusqu’à l’accueil.

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Sur le chemin du retour nous nous arrêtons voir une famille qui fabrique du sucre.
Nous avions déjà vu des boules noires dans les palmiers mais sans savoir ce que c’était. En fait ils utilisent ce fruit, ils font chauffer le sucre et une fois refroidi, il est emballé dans des sortes de feuilles de palmier. Pendant qu’ils l’emballent, on négocie un sac et une écharpe en soie. On prendra également des bâtons de sucre. La route pour revenir est moins touristique qu’autour des temples, des maisons sur pilotis, des rizières, bananiers et jungle.

On arrive à l’hôtel qui nous dit qu’en fait ce n’est pas la peine de réserver le bateau car il n’y a pas trop de monde à cette saison. Bon encore un truc où elle m’a dit de revenir le midi pour réserver et en fait non. Faustine pense qu’il s’agissait d’un stratagème pour nous faire revenir et que nous mangions à l’hôtel.

On va luncher à Siem Reap, au Red piano, conseillé par le guide (bouquin), un peu plus cher mais cuisine internationale et Fauteuils top. Je prends un steak de vache Khmer saignant avec frites et sauce poivre, Faustine des Penne fromage et poulet bolo. Un régal. Je prends aussi un cocktail maison = Tomb raider. On repart avec notre chauffeur vers le lac « Tonle sap » un truc qui veut dire source de vie je crois.

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On y va pour faire un tour en bateau voir un village flottant avec fermes à poissons et crocos. En arrivant on demande au guide le prix normal par personne, il nous 12$, tiens, ce matin la fille de l’hôtel disait 10$. En arrivant (sans le guide) au guichet on nous propose 15$ par personne), on dit 10$ et c’est non ils restent sur 15$. 4 américains à côté sont choqués aussi, eux ils ont commencés à 20$ et sont à 15$ (par personne pour un bateau privé).
On demande donc un prix pour 6 = pas de prix, c’est 15$ => le truc débile au possible. On s’en va pour repartir vers nos voitures, ils ne nous arrêtent pas.

On tente de demander au chauffeur de venir avec nous pour avoir le bon prix, et là comme par magie, il dit 3 mots, pas de débat, on a les places à 12$, on se retourne pour appeler les américains et là le type nous dit « no talking, juste go now, no talking price » Bon, on y va et on voit le guide parler aux US pendant qu’on embarque (on les reverra d’ailleurs sur le lac plus tard, ils ont du avoir le bon prix).

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On embarque sur un bateau moteur avec capacité d’environ 10 personnes pour nous 2 avec les chauffeurs, deux gamins 11 et 8 ans environ qui nous conduiront et feront la visite. Le lac peut faire environ 5 fois sa taille en période de pluie, là il n’est pas au maximum, du coup on passe par une sorte de rivière qui mène au lac.
Il y a pleins de maisons sur les côtés (maisons flottantes) des magasins, une église, une école, un terrain de basket. Une vraie ville flottante. Il y a aussi des fermes à poissons. Durant le trajet aller c’est le petit qui conduit pendant que le grand nous décrit ce que l’on voit. Il parle bien anglais.
Il nous dit que si on veut on peut s’arrêter près de l’école où il y a une boutique où des gâteaux pour les enfants de l’école y sont vendus.

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Parmi tous les bâtiments l’école est le plus neuf, en meilleure état donc je me dis que ce n’est pas l’école qui doit avoir besoin. Surtout que le chauffeur venait de nous dire que c’est le gouvernement qui crée et gère les écoles.
Quand on voit le prix pour le bateau et la façon dont le gamin est habillé (chemise de marque, pantalon), il n’a pas l’air de mourir de faim.
Nous faisons escale à la ferme de crocos. Nous sommes au dessus de l’enclos où s’entasse plusieurs crocos dans l’eau. Pour les poissons c’est pareil. Je ne suis pas sûre que cette quantité puisse servir à quelque chose. Ça fait plus touristique qu’autre chose avec le gros bar et la boutique de souvenirs à côté.

On monte tout en haut pour le panorama du lac. Au pied de la ferme, il y a deux petits garçons dans des marmites en inox rondes qui se déplacent sur l’eau, l’un d’eux nous montre un serpent, « non merci, ça va aller », quand nous voulons repartir, je vois une pancarte (après avoir visité notre ferme à crocodiles, merci d’acheter une boisson).
Ayant déjà de quoi boire, on va au bateau. On attendra + de 5 min car impossible de trouver les deux gamins. Es-ce prévu pour que l’on consomme ?

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On fini par repartir pour atteindre le lac, le temps est magnifique donc ça rend bien avec cette étendue d’eau mais ça reste un lac. Quand on est au milieu y’a rien à voir. Nous reprenons le même passage qu’à l’aller pour rentrer. A plusieurs reprise, le gamin s’excuse des quelques gouttes d’eau qu’on peut recevoir lors de vagues formées par les bateaux en sens inverse.
Quelques centaines de mètres avant d’accoster il s’excuse de nouveau et qu’il souhaiterait avoir un pourboire pour l’équipage. Il se met alors à ralentir les moteurs et nous regarde en attendant. Comme si il nous accosterait une fois qu’on aurait donné.
On en discute jusqu’à l’accostage tellement nous sommes choqués de tout. Le fait de nous arnaquer dès le début et ça maintenant, Baptiste dit que l’on a déjà payé beaucoup trop cher pour le bateau. Le gamin se met à râler en cambodgien donc nous on râle en français. Première et unique fois où l’on rencontrera des gens désagréables au Cambodge.

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A l’aller on a traversé le cœur du village qui est constitué à 90% de maisons sur pilotis avec une colline centrale sur laquelle est érigé un temple. Au retour on s’arrête pour monter les marches, pas évident sous le soleil qui tape.
En haut je rencontre deux filles belges qui sont venues de Siem reap en vélo (qui en chient avec ce temps) et les 45min, 1h de vélo à faire, elles me demandent donc si le lac est sympa ou pas car ça leur ferait faire encore 5,6kms. Faustine commence à bouder, elle n’ira pas jusqu’au somment et ratera une vue exceptionnelle sur le village et sur le lac.

Je commence à râler car ce n’était pas prévu, il fait chaud et la vue n’apporte rien de plus au sommet qu’au ¾ des marches. On voit très bien le village de là. (Je boude, je m’appelle Faustine, j’ai 26 ans et je boude !!!) Moi c’est Baptiste j’ai 25 ans et ça fait 3 semaines que je râle en me levant car il faut se dépêcher, je râle contre les vendeurs, je râle aussi le soir car je veux me coucher à la seconde maintenant tout de suite. Et que Faustine s’appelle en réalité Faustine Liliane Simone INERTIE CREPEAU. La famille râleur en fait…

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En rentrant à l’hôtel on passe par l’artisanat d’Angkor, c’est une sorte d’école. Le guide (1er guide Français en 3 semaines) nous dit qu’ils forment 800 personnes par an. 1 an de formation au total. Il y a cette école plus d’autres en province. Comme nous sommes samedi il n’y a pas beaucoup d’artisans.

Nous visitons les ateliers, les tailleurs/sculpteurs de bois, de pierre, ceux qui impriment des motifs sur les plaques de métal, le tissage et la faille sur pierre de savon. La peinture sur soie, la peinture laquée. C’est sympa de les voir faire tous ces objets qu’on voit dans les boutiques.

A la fin il y a leur boutique, c’est clair que les produits sont magnifiques mais le prix est exorbitant. Pour un sac ici en tissu on peut voir un sac à main en cuir de marque en France.
Par contre ici comme dans les autres boutiques, le bouddha d’1mètre de haut en pierre, bof. Déjà par le style et aussi par l’encombrement si tu l’achète. Va prendre l’avion avec ta statue en pierre d’1mètre ! Nous rentrons à l’hôtel, direction la piscine. Soleil de plomb. Nous y restons 1 bonne heure puis on entend de l’orage au loin, il est 5H/5H30, c’est l’heure, 1 ou 2 gouttes tombent. On rentre dans la chambre.

Baptiste veut refaire un massage du dos de 30 min, je pars sur le net en attendant, il doit me rejoindre puis aller au massage. J’arrive devant le PC, il pleut de + en +, 5 min plus tard c’est une pluie torrentielle. Et qui arrive en kway auprès de moi = Baptiste. Tout autour du chemin de l’hôtel l’eau remplit les parterres de végétation. Baptiste file au massage. 30 min c’est bien, ça permet de bien se détendre sans s’endormir trop. C’était bien.
Ce soir nous partons pour Siem Reap, première soirée là-bas. D’habitude c’est le midi qu’on y mange. Au début l’ambiance semble pareille que la journée.

Par contre tous les bars sont illuminés, musique à fond. On se croirait dans une rue comme dans une ville coloniale avec étages et balcons tout ouvert.
Nous optons pour le resto mexicain. N’ayant pas mangé dans un mexicain depuis Grenoble (1an 1/2(pas de mexicain à Niort, il va falloir qu’on en ouvre un nous même)). L’ambiance est sympa, beaucoup d’occidentaux qui boivent ou mangent.
On nous sert un pichet de Margarita pour 5$, Baptiste est fan.

L’apéro arrive, assiette de nachos bœuf sauce fromage, une belle grosse assiette qui donne envie. J’en attrape un, Baptiste mange le sien, il fait pour en prendre un autre et s’arrête net. Il bloque en regardant l’assiette. Je lui demande ce qui se passe et là je vois la source du problème : une mouche morte !!! Non pas sur le dessus qui aurait pu se poser une fois le plat prêt mais bien au milieu de l’assiette sous le fromage. Mon envie de dévorer ce plat est passée.

Nous le signalons à la serveuse qui est désolée et nous recommande une autre assiette de nachos. Pour ma part j’hésite à commander autre chose, qui sait ce qu’il y aura dans la prochaine assiette ! Finalement on passera directement au plat, enchiladas et burritos. Le pichet de Margarita étant fini nous partons.

Les autres bars nous appellent. Nous allons au Angkor what. Style bien particulier, mur noirs sans fenêtres. Nous resterons à l’extérieur. Ils ont pas mal de cocktails, au pichet également. Nous prendrons un pichet à 7$ sauf que le pichet n’est pas de la même taille, c’est genre 1l500 de cocktail et de glaçons et il nous reste 30 min avant que le chauffeur arrive.
Baptiste craque est s’achète un paquet de cigarettes, il demandera du feu à un groupe de fille à la table d’à côté, elles ont bien vite descendu leurs cocktails, la paille directement dans le pichet et ça se voit.

Nous finissons difficilement le pichet pour repartir voir le chauffeur. Dernière nuit au Cambodge. Au moment de sortir de la voiture Baptiste dit merci au chauffeur, donne le pourboire et part sauf que l’hôtel est à 3 mètres à sa gauche et il part à droite, où ? on ne sait pas mais ça fait bien rire le chauffeur qui le rattrape par le bras.

En rentrant dans la chambre nous apercevons la grosse araignée de la veille qui avait disparue. Là il faut réussir à la tuer. Moi je me mets sur le lit sous la moustiquaire (il faut bien quelqu’un qui la surveille pour qu’elle ne s’échappe pas !) Baptiste va chercher quelque chose pour l’atteindre.
Elle est sur un mur près du plafond, il prend alors les tongs de l’hôtel, comme c’est une chambre à 2 lits il y a 4 paires. Il les lance 1 par 1, peu de tongs la touche ou l’effleure.
C’est un échec, il prend autre chose et monte sur la petite table, il prend une sorte de plateau pour la réceptionner quand elle tombera. Nouvel échec.
Là nous tentons une méthode inédite, la crème solaire ! C’est une huile à base d’alcool, ça peut lui déplaire. Pulvérisée 4/5 fois, elle se recroqueville et tombe du mur. Après 2/3 essais il arrive à l’écraser. C’est bon, au dodo pour une grasse mat demain matin.



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