Nha Trang


Mardi 21 juin 2011

Nous arrivons à Nha Trang. A la sortie du train on nous saute dessus pour prendre un taxi. Baptiste leur répond qu’on ne va nulle part. Cette réponse fonctionne plutôt bien, on la retient. Nous partons à pied chercher un hôtel près de la plage car Nha Trang est une ville côtière. Nous y restons 1 nuit donc peu importe l’hôtel.

Après 1H de marche, nous rentrons au Novotel bien cher. Ils nous disent 135 $. Pour un 4 étoiles ça va mais c’est trop cher pour nous. Du coup il nous demande pour combien on la veut, on dit 50 $ même si on sait qu’on exagère. Evidemment c’est non. Tout peut vraiment se négocier même si c’est un 4 étoiles… Nous trouvons un 2 étoiles, il faut bien arrêter les bons hôtels un jour ou l’autre. On nous le propose à 12 $.

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On visite la chambre, bonne taille, baignoire, 2 lits, TV, balcon. La vue donne sur d’autres balcons mais ce qui importe pour nous c’est un balcon pour faire sécher notre lessive. Nous savourons notre douche comme jamais depuis le début du séjour.
Après avoir fait 1 journée de visite + nuit à 9 dans 3M2 puis la marche du matin. Cette douche est vraiment bonne. Une fois installés, direction la plage pour un peu de repos. L’eau est plutôt bonne, peu de personnes pour l’instant, beaucoup de touristes sur la plage où l’on est.

L’heure du repas arrive et nous voulons acheter des provisions en eau et nourriture pour l’île de la baleine demain car on sera isolés. On fait un bref passage à l’hôtel direction le supermarché pour des provisions et passage dans un resto sur la route. Comme d’habitude Baptiste nous montre son sens de l’orientation et de l’observation sans faille.
Il croit voir l’abbaye vu à l’allée à la sortie du train. « Oui c’est ça, on doit pas être loin ». Je dis rien mais là c’est une église qui doit avoir 50 ans, elle est blanche, toute petite et l’abbaye était très vieille en pierre.

Nous finissons par voir l’abbaye, là il comprend plus rien car il pensait l’avoir vu quelques minutes plus tôt. Enfin bref, on commence à avoir l’habitude.

Comme c’est un quartier où il n’y a pas de resto, nous nous arrêtons dans une boulangerie pour acheter quelques trucs salés et sucrés qu’on mangera sur la route pour aller jusqu’à l’estuaire. Baptiste prend la direction avec la carte. Nous marchons, marchons.
A chaque croisement c’est « ça doit être par là ! ». Résultat on se trouve dans une rue qui n’est pas noté sur le plan, aucune goutte d’eau à l’horizon, c’est une rue genre bidonville, les locaux se demandent ce que l’on vient faire ici.

Y’en à même un qui vient pour nous aider. Evidemment on ne se comprend pas. L’anglais avec l’accent vietnamien est assez difficile à comprendre. Y’en a marre, on laisse tomber, autant aller à la plage. Je prends la carte et on y va. Arrivée à un rond point je dis qu’on est passé par là à l’allée, Baptiste dit non, finalement peut-être que oui. Il dit qu’il faut aller tout droit moi je dis à gauche. Evidemment la plage est à gauche.

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Nous nous arrêtons au bord de la plage pour finir notre repas. On a déjà bu la moitié des boissons achetées tellement on a eu chaud. Nous longeons la plage en marchand dans l’eau, il y a plus de monde que ce matin, beaucoup de vietnamiens. Par contre la grande question est « pourquoi se baignent-ils tout habillés ». Les mecs gardent le bas et les femmes le bas et le haut. Mais le bas ce n’est pas forcément un short, y’en a en jeans. Là on ne comprend vraiment pas. Ce n’est pas étonnant qu’ils nous regardent bizarre avec nos maillots 2 pièces.

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On arrive à l’hôtel et on contemple l’étendu des dégâts du soleil sur nous (surtout sur les épaules de Baptiste). On repart à la plage car le soleil est couvert et qu’il va faire nuit dans 2H00. Invasion de vietnamiens sur la plage.
Par peur des poux, nous n’irons pas nous baigner ce soir. Oui car on a croisé à plusieurs reprises des gens entrain de s’épouyer assis sur les trottoirs. A la nuit presque tombée on rentre à l’hôtel avant d’aller chercher un restaurant pour le soir. Ce sera un petit resto style colonial avec terrasse à l’étage, pas trop cher, encore de la bouffe vietnamienne, je tente des tiger schrimp (genre gambas) avec sauce épicée, très épicée la sauce mais super bon.
Faustine tente des noodles qui sont au poulet = bon mais beaucoup trop épicé, ça brûle les lèvres, presque immangeable à la fin. On repart pour l’hôtel car on est claqués, on se rend compte qu’il n’y a pas de bus de nuit entre Da Lat et Ho Chi Minh, donc pour éviter de prendre une journée dans le bus, on prendra certainement l’avion.

Pareil pour la croisière entre Ho Chi Minh et Chau Doc puis Siem Reap, ce n’est pas la saison et au final cela risque d’être compliqué, plus long et pas très agréable sur le dernier jour. On fera certainement une croisière de 3 jours arrivée et départ à Ho Chi Minh et ensuite avion vers Siem Reap.
Au lit après une bonne douche, Faustine pionce déjà depuis 1H alors qu’un lézard se balade dans la chambre. Oui car Baptiste n’a pas voulu l’attraper avant d’aller se coucher…



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