Mercredi 22 juin 2011
Levé 7H30, on comprend pourquoi la chambre n’est pas cher, insonorisation inexistante et literie bof. Mais on était tellement naze qu’on a super bien dormit (la fenêtre ne fermait pas et donnait dans la cour). Rangement du paquetage, on va à l’accueil pour payer la chambre et acheter les tickets de bus pour Da Lat, 7 $ par ticket, un peu cher mais on ne va pas se faire chier à négocier pour 3 $.
Le Rainbow bar où nous prenons le shuttle pour l’île de la baleine est à 50m de l’hôtel, le bus arrive et nous voilà partis pour nous l’espérons une île paradisiaque.
Le bus arrive, 2 autres touristes (1 couple) et 3 vietnamiens + chauffeur, nous voilà partis dans ce sprinter aux suspensions incroyablement souples. Le minibus rebondit en permanence.
Après près de 2H, nous arrivons à un petit ponton en bois défoncé. On n’a pas l’impression que des bateaux accostent tous les jours. Si il n’y avait pas un poste de garde côte on penserait que c’est un ponton abandonné.
Nous voilà à bord du bateau nous emmenant à l’île. Les vietnamiens qui étaient avec nous chargent nos sacs et des provisions pour l’île (coca, bière et matériel pour travaux).
Un ponton pour accoster. Nous posons un pied sur l’île et on apprécie direct l’ambiance paradisiaque, le naturel, le calme…
Nous longeons la plage, on nous indique notre bungalow (n°2), il est surélevé (sur pilotis), il est fait de bambou pour le tour et feuilles de palmiers pour le toit. Nous entrons.
Un système de cadenas à été ajouté pour fermer car toutes les fermetures sont en corde que l’on enroule à un bout de bois.
Nous entrons, à droite la chambre, lit + moustiquaire, à gauche la salle de bain. Les murs de la salle de bain, eux sont fait en dur. Evier, douche et toilette.
L’île de la baleine est une île éco-responsable. Les déchets sont triés et non jetés par tout, l’eau et l’électricité sont économisées. Ça fait du bien de voir tout ça après le manque de propreté et respect pour l’environnement.
Comme dit le manager de l’île « l’environnement n’est pas une priorité pour les vietnamiens ».
Le manager est français et est marié à une vietnamienne.
Nous installons nos affaires puis nous allons faire un petit tour de l’île. Nous voulons aller voir cette petite crique dont le manager nous a parlé.
Nous étions en tongs mais c’était faisable. Il ya avait un chemin au milieu de la végétation.
Nous avons atterri sur une petite plage de sable fin parsemée de rochers. Le manager nous a dit que cette plage est nettoyée 2 fois par semaine mais que la mer rejette en permanence des déchets. Déchets qui proviennent en parti des fermes flottantes qui se trouvent non loin de l’île.
Ce sont des vietnamiens (hommes pour être précis) qui élèvent des poissons dans des cages immenses. Nous apprendrons plus tard qu’ils utilisent une grande quantité d’antibiotiques.
Quand nous sommes sur cette plage, nous voyons un groupement de quelques fermes.
Notre attention est attirée par un bateau de pêcheur qui est accosté sur la plage. Nous avançons et on aperçoit le pêcheur qui fait sa sieste dans un hamac à l’ombre des arbres. Il se réveille d’un seul coup, on décide de le laisser tranquille, nous rentrons au bungalow.
Sur la route nous croisons salamandres, biches, etc… (Beaucoup d’animaux mais peu d’animaux visibles). Baptiste dit que nous sommes comme sur l’île du film La plage.
Avant de manger nous croisons le manager actuel qui remplace l’officiel qui est en vacances, il reviendra demain. Il nous dit qu’il y a toujours un français sur l’île. Pendant que nous discutons, nous voyons un bateau arriver et une 15aine de personnes en pantalons, chemise avec un air sérieux, le manager nous dit que c’est surement une délégation.
Il n’a pas l’air au courant. Plus tard nous comprendrons qu’il s’agissait bien de membres du gouvernement, qu’ils sont venus manger sans payer bien sûr. Si les gérants de l’île avaient osé les faire payer, ils auraient eu des soucis avec le gouvernement par la suite.
Nous mangeons plutôt bien, même si on s’attendait à manger + de poisson. Même les structures pour manger et le bar sont fait en bambou. Quand on voit la quantité de bambous et la taille de ceux-ci, on pense à la galère qu’on a eu à trouver quelques bambous pour la déco du mariage. Chose également agréable, personne n’essaie de nous vendre quelque chose toutes les 30 sec.
Cet AM nous allons essayer le snorkeling (Observation de la faune et de la flore sous marine avec tuba et masque)
Il y a une cabane près d’un emplacement pour bains de soleil, on peut y louer matos pour snorkeling, kayak et catamaran. Une autre cabane est réservée à la plongée bouteille, il y a en permanence un moniteur de plongée sur l’île.
Tous les jours un bateau part à 8H pour aller plonger plus loin que l’île. (Moniteur français d’ailleurs).
Nous louons notre matériel. Baptiste à déjà utilisé ce matos pour la pêche au harpon, pour moi c’est la première fois.
Le masque me fait très mal au nez + apparition de crampes au pied font de mon 1er AM de snorkeling une expérience moyenne. Même si les fonds marins sont très beaux.
ATTENTION aux oursins qui sont nombreux et très gros. Baptiste continuera sans moi pendant encore quelques minutes. Pour moi ce sera repos dans les transas.
Après une petite pause soleil, nous partons faire le tour complet de l’île. Cette fois en chaussures de rando pour plus de facilité. La marche dure 1h30 à 2H. Il fait très chaud et humide. Nous luttons par moment (surtout sur les parties de grimpe).
La vue sur certains points de l’île est magnifique, par moment on se croirai dans la jungle tellement il y a de végétation.
Nous marchons pendant près d’1H30, par moment nous voyons la plage, les îles environnantes, les villages de pêcheurs…
Le ciel commence à devenir menaçant, on s’attend au pire, pas grave on a les kway dans le sac. On va encore avoir l’air fin avec ces espèces de bâches géantes. Nous surveillons également le coucher du soleil qui arrive très tôt ici.
Nous arrivons de l’autre côté de l’île où nous découvrons un feu. Apparemment des déchets qui brûlent.
La 2ème partie pour rejoindre le bungalow est plus délicate car à plusieurs reprises la balise indiquant le chemin nous pose problème. Arrivés à une intersection il y a 2 chemins possibles. Nous prenons au hasard, le problème se reproduit plusieurs fois. Nous finissons par arriver avant la tombée de la nuit. 1 douche s’impose puis apéro au bar.
L’île doit pouvoir accueillir environ 50 personnes pour une 20aine de bungalow. Actuellement nous ne sommes qu’à peut près 15-20 personnes. L’île est donc calme la journée comme le soir. Nous passons à table puis nous partons un peu sur le net voir les dernières nouvelles. Petite partie de billard.
Le vent monte très fort et rapidement.
Les vagues sont de plus en plus fortes. Comme tout est ouvert au niveau du bar et du resto, nous sentons bien le vent. Comme le ciel n’était pas terrible en fin d’AM, on pense à une mousson.
Nous partons dans notre bungalow qui à l’air bien frêle pour faire face à une mousson.
Après tout, ce n’est pas la première fois que l’île connait ça donc ça devrait aller.
Malgré le bruit du ventilo et du vent, nous dormons bien.