Samedi 25 juin 2011
Réveil tôt, aujourd’hui nous partons en tour groupé pour faire le tour de Dalat. Après un petit déjeuner à l’hôtel nous prenons le bus pour la première étape, une cascade. C’est la première fois que l’on fait quelque chose d’aussi touristique, d’aussi organisé. Il y a un guide qui agite son drapeau bleu pour qu’on ne le perde pas de vue.
Arrivée à la cascade on a le choix entre faire la descente à pieds ou en roller coaster (luge d’été en fait). Nous marchons jusqu’en bas, ce qui sera la partie la plus facile car après il faut remonter.
Arrivée en bas il y a beaucoup de gens, peu d’européens.
La cascade est sympa mais bon on ne va pas s’éterniser. La remonté est plus difficile avec cette chaleur. Les gens nous regardent bizarre et nous demande parfois pourquoi on ne prend pas le roller coaster pour remonter.
L’étape suivante est une autre cascade « Prenn Waterfallé ».
Une petite cascade où l’on peut passer derrière mais surtout un parc où l’on peut se balader et faire un tour d’éléphant.
Nous nous baladons dans le parc, dans les premiers du groupe, ce qui fait que nous arrivons aux éléphants en premier.
Il n’y a que 3 éléphants mais comme nous sommes les premiers, nous n’attendrons pas notre tour.
Les éléphants on l’air petits mais on ne saura pas si c’était des bébés ou pas.
Nous montons l’échelle pour grimper à 2 sur son dos. Le dresseur est derrière les oreilles. Nous voici partis pour 10 petites minutes sur son dos. C’est un parcours dans de la terre, de l’herbe et de l’eau. Il y a des descentes et des montées.
Quand l’éléphant descend ça nous fait pencher assez fort d’un seul coup, on sent les secousses. C’est assez sympa, la marche et le mouvement de droite à gauche sont agréables.
La peau de l’éléphant est très dure et parsemée de petits poils.
Nous apprécions l’expérience mais à la fin on s’en veut un peu d’encourager l’exploitation des éléphants à cet usage. Après on repense aux centres équestres en France et on se dit qu’on utilise les chevaux pour la même chose alors où est la limite ?
Nous finissons la balade en passant derrière la cascade, on finit assez humide avec les projections d’eau. Peu de personnes le tente, pourtant c’est agréable ce rafraichissement.
Nous partons pour l’étape suivante. Comme à chaque fois les gens sont incapables de rejoindre le bus à l’heure, ce qui nous retarde à chaque fois.
Nous arrivons dans un monastère bouddhiste. Nous croisons quelques moines, certains vont prier, nous, nous ne faisons que nous balader. L’endroit est très fleuri, bien entretenu.
Nous apercevons les habitations des moines.
Une chambre chacun donnant sur l’extérieur mais il y a des rideaux partout pour éviter d’être trop indiscret. L’ambiance est zen.
Nous partons pour la dernière étape du matin. Le palais d’été du dernier roi Bao Dai, rien d’exceptionnel. Grande baraque en béton, un peu vieillot, beau jardin. Par contre ils ont bien compris le truc pour touristes avec un long couloir de boutiques à traverser pour sortir du palais.
On retourne manger à l’hôtel, un bouillon fade et un bout de poulet avec du riz sans sauce. C’est notre pire repas depuis le début du voyage. L’après-midi nous partons pour la vallée de l’amour. C’est très kitch avec beaucoup d’animaux, champignons sculptés mais il n’y a pas trop de monde donc c’est reposant.
Le paysage est joli.
Encore des cygnes pédalo sur le lac. Pour nous ce sera un tour en tandem jusqu’à une petite île éloignée et fleurie.
Ensuite le bus nous fait faire 200mètres pour aller dans une galerie où l’on peut acheter des tableaux réalisés à la couture main.
C’est un peu long, on a même du mal à retrouver la sortie mais on finit par rejoindre le bus direction une shop de fruits confits/séchés. On goûte 2-3 trucs mais on n’achète rien. Il y a de l’alcool de serpent/scorpion dans des petites bouteilles, ne sachant pas si cela passe la douane on ne le prend pas.
On rentre à l’hôtel en passant voir un bouddha géant doré sur une colline surplombant la ville. Notre avion n’est qu’à 20h40, donc nous allons marcher dans la ville de Dalat, on traversera plusieurs fois le marché central très animé et on prend un verre dans un café qui parait clean.
Nous avons besoin d’aller aux toilettes et elles ne le sont pas du tout.
Nous prenons un taxi pour aller jusqu’à l’aéroport qui se trouve en fait à 30 kms du centre-ville ? 20$
On arrive quelques minutes avant le départ du vol de 18h30, on demande si il reste des places, les filles de l’accueil s’agitent dans tous les sens, oui puis non, l’avions va décoller puis elle revient vers nous en courant et fait demi-tour vers sa collègue, en fait non.
Pas grave, on aura le temps de manger un bout.
Une soupe chacun, on enregistre les bagages et on demande si on peut garder les bouteilles d’eau en cabine : non. Bizarrement on a compris mais on passe quand même le contrôle avec 3 bouteilles d’eau ! La sécurité nous demande de les enlever.
L’avion à 10 minutes de retard (au lieu des 35 annoncées). Comme d’habitude aucun transport n’est à l’heure.
Petit avion (environ 70 places) bimoteur à hélices. A peine 50 min plus tard nous sommes à Saigon. Nos bagages arrivent, une fois n'est pas coutume, en premier et nous récupérons un taxi direction l’hôtel.
Le taxi nous entube d’ailleurs de 2-3 $ mais il est tard, on est claqué.
La station de taxi est assez complexe à Saigon airport, il semble y avoir un ordre de priorité mais lequel ? Quel taxi est officiel ? Que font les gens qui distribuent des cartons avec les numéros des taxis ?
On traverse toute la ville, quartiers chics, quartiers plus pauvres, quartiers avec bars et boites (on est samedi et on dirait que les Saïgonnais et les Saïgonnaises sont de sortie ce soir. La ville est grande et plus proche des villes occidentales que toutes les villes que nous avons vu au Vietnam pour le moment. Arrivée à l’hôtel, il est clean avec un balcon dominant une partie de la ville. On s’endort comme des masses, il faut se lever tôt demain.