Dalat


Vendredi 24 juin 2011

Aujourd’hui retour à la vie réelle, les klaxons, la ville, les marchands ambulants… Nous nous réveillons tranquillement, pas pressés de partir.

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Après le petit déjeuner, nous faisons un petit billard, nous récupérons les billets d’avion (qui n’avaient toujours pas été réservés d’ailleurs) puis on attend au bar le départ de la navette à 11h30. Nous bouclons les bagages et nous partons.
Le manager remplaçant rentre chez lui par cette navette. Sur le chemin il nous explique les différentes constructions en cours et la volonté du gouvernement de faire un port de fret international à côté de l’île sauf que par chance ou malchance selon où l’on se situe les investisseurs ont fait marche arrière.

Le trajet en bus pour Nha Trang est aussi mouvementé qu’à l’allée entre l’état de la route et l’état du véhicule… Nous avons 3/4H à Nha Trang pour réserver la croisière à l’agence à côté de l’hôtel. Nous prenons une croisière + 1 tour à Dalat + la visite des tunnels des Viet Cong + hôtel à Dalat.
Notre organisation est bouclée pour les 5-6 jours à venir. A deux minutes nous ratons la navette bus qui nous emmène au dépôt de bus pour le trajet jusqu’à Dalat, nous irons donc en taxi. Nous voilà parti pour 4h de bus. Pourtant la distance n’est pas très longue !

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On va vite comprendre pourquoi. A peine parti il s’arrête pour prendre de l’essence (comme si ça pouvait pas être fait avant !) Le réservoir se remplit à une vitesse incroyablement lente. Il faudra environ 15 minutes pour 80 litres.
Nous partons pour Dalat (nous y croyons en tout cas) mais on s’arrête tous les 500 mètres pour prendre quelqu’un. Quand on croit ne plus s’arrêter, le bus s’arrête au bout d’1H (30 min de route si on enlève les arrêts)
Cette pause dure 20 min et elle est faite pour que les gens fassent une pause pipi. On ne va jamais y arriver !

Nous reprenons la route, au fur et à mesure que nous arrivons le paysage change, des montagnes apparaissent, des montagnes en cours de déforestation pour certaines. A l’approche de Dalat nous apercevons une forte lumière dans la vallée. Nous pensons au centre-ville mais il s’agit de serres pour fruits et légumes, de nombreuses serres.

Arrivés au dépôt de bus, Baptiste propose à 2 européennes de partager un taxi. En plus nos hôtels ne sont pas très loin. Nous arrivons à l’hôtel, direction la chambre, une des pires chambres que nous ayons eu depuis le début. Déjà lits séparés alors que l’on a demandé un lit double. Ça n’a pas l’air de perturber le mec de l’accueil, il nous dit qu’on peut les mettre côte à côte.

Le top reste la salle de bain, un lavabo, des toilettes et un pommeau de douche à côté. Un trou derrière les toilettes pour évacuer l’eau de la douche. On se dit qu’il y a un petit courant d’air dans cette pièce.
Effectivement il y a 3 trous dans le mur, mais des trous volontaires (genre on enlève une brique pour faire office de fenêtre). 2 des trous sont cachés par une plaque en plastique transparente et il en reste une où l’air passe.

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Valises posées, nous partons faire un petit tour dans Dalat (de nuit). Nous allons jusqu’au lac, là aussi il y a des cygnes pédalo mais comme on a déjà essayé à Hanoï, nous poursuivons notre chemin.
On découvre un parc de jeux pour enfants. Je trouve ça sympa car il n’y a pas beaucoup de jeux pour les enfants. Baptiste dit que ça ressemble à l’après Tchernobyl. Ce qui n’est pas faux mais quelques jeux fonctionnent encore dont le karting. Quand on voit le matériel on a peur que les enfants se tuent à chaque virage mal géré.

Nous remontons notre rue à la recherche d’un restaurant, 2 nous tentent, comme il n’y en a plus au bout de la rue, on revient à ces deux-là. Nous choisirons le «V» café. Très européen (italien même), par rapport à ce que l’on fait depuis le début du voyage.
Sur la devanture est écrit blues, country à partir de 20h30. Un peu de musique de fond lorsque l’on entre mais rien de spécial. On commande des légumes à croquer en entrée, une pizza et des spaghettis bolognaise. Plutôt bon. Et la bonne surprise c’est un guitariste vietnamien qui a chanté des rocks pendant tout le repas. Ça fait du bien d’oublier quelques minutes la musique vietnamienne. Nous rentrons à l’hôtel nous coucher.



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